Jocelyn Bloch et Grégoire Courtine. Crédit photo EPFL
Un entraînement poussé est bien sûr nécessaire pour que les patients gagnent en mobilité. La récupération n’en est pas moins spectaculaire : «En une seule journée après l’activation de leur implant, nos trois patients pouvaient se lever, marcher, pédaler, nager et contrôler des mouvements du tronc, précise Grégoire Courtine. Ceci grâce à des programmes de stimulation spécifiques à chaque type d’activité, qui peuvent être sélectionnés à la demande sur la tablette, et ensuite générés par le pacemaker implanté dans l’abdomen.»
Aussi impressionnants que soient les résultats immédiats, c’est toutefois après quelques mois d’entraînement que les progrès se sont révélés les plus spectaculaires. Un programme d’entraînement à l’aide des programmes de stimulation a permis aux patients de regagner de la masse musculaire, d’augmenter leur autonomie de mouvement, et de renouer avec certaines activités sociales – partager une boisson debout à un bar, par exemple. Avantage considérable, grâce à la miniaturisation des équipements, ces entraînements peuvent se dérouler en extérieur et non plus seulement dans un laboratoire.
«Nous avons démontré une fois de plus la pertinence de notre approche, souligne Grégoire Courtine. Grâce à notre étroite collaboration avec ONWARD Medical, désormais cotée à la Bourse européenne, nous allons pouvoir transformer ces travaux de recherche en de véritables traitement dont pourront bénéficier des milliers de personnes de par le monde.»
Informations relayées grâce à l'EPFL, article d'Emmanuel Barraud.
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