Le rapport est sans appel: le dispositif actuel ne permet pas de répondre à la demande des parents!
D’un quartier à l’autre de la ville, le taux de couverture de la demande varie de 52 % à plus de 100 %. Le système actuel de gestion des crèches par des bénévoles n’est plus adapté. Une municipalisation des crèches doit être mis en place et exigera une adaptation du service municipal de la petite enfance pour répondre à ces tâches supplémentaires.
En 25 ans, la demande des parents a crû. Le nombre d’enfants accueillis est passé de 4'028 en 1995 à 6'702 en 2019 pour un coût total d’environ 177 millions F.
Il subsiste une demande d’au moins mille cent places en crèche (structures à prestations élargies) qui n’est pas satisfaite, le taux de couverture s’établissant à 78 %.
L’accueil familial de jour par des personnes indépendantes constitue à ce jour une offre modeste, qui porte sur moins de 150 enfants. Il ressort des enquêtes de la Cour que ce mode de garde, de même que les services rendus par les mamans de jour, recueille des taux de satisfaction très élevés, de l’ordre de 85 %.
À l’heure actuelle, les institutions pour la petite enfance sont réparties entre des secteurs organisés en associations. Le recrutement de bénévoles pour constituer chaque comité est difficile. Le service de la petite enfance (SDPE) n’est pas en mesure de piloter effectivement ces institutions du fait de cette structure. Ce mode de gouvernance « historique » n’est plus adapté aux enjeux.
Le service devra disposer des ressources nécessaires pour répondre aux tâches nouvelles issues de la réorganisation. Il va donc falloir embaucher et harmoniser le tout, afin d'accueillir autant d'enfants que nécessaire, tout en garantissant une égalité dans les conditions de travail du personnel dédié.
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