Même s' ils sont prescrits, ces actes commis par des hommes d'église durant des décennies sur des enfants voient leur indemnisation maximale fixée à 60 000 euros soit une piètre consolation. A ce jour, 10 plaignants ont été indemnisés pour un montant n'excèdant pas 21 000 euros. C'est un examen au cas par cas selon 3 critères bien définis qui déterminent la somme allouée.
L’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr), souhaitée par la Conférence des évêques de France (CEF), analyse ces abus et détermine 3 critères :
la nature desfaits vécus, les manquements de l'église (souvent le silence) et les conséquences sur la vie de la victime.
Vaste programme pour une évaluation somme toute quelque peu alambiquée dans son calcul.
Effectivement, la souffrance est bien ardue à chiffrer ! L'Inirr a pourtant mis en place une échelle d'évaluation allant de 1/10 Exemples : une exibition sexuelle équivaut à 1/10, un viol récurrent 10/10, un viol unique 5/10 ...
Mais cette somme de 60 000 euros semble dérisoire au regard du préjudice subit... Certains ont été victimes durant des années, de viols à répétition, laissant des traumatismes à vie.
Cette échelle de graduation de la douleur ne fait pas l'unanimité.
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